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L’homme manque-t-il aux bisons?

Mon dernier séjour photo avant le confinement date du mois de février 2020, c’est assez récent et pourtant cela semble être une éternité! Tant de choses se sont passées depuis. A cette époque, nous sommes partis dans le plus vieux parc national du monde sans pouvoir imaginer une seule seconde ce qui allait se passer par la suite.

Nous avons parcouru le parc de Yellowstone à la recherche de sa faune et de ses magnifiques paysages enneigés. Pas si enneigés que ça d’ailleurs, car il n’a pas fait très froid cette année. Un peu comme partout dans le monde semble-t-il, faut-il y voir un signe? 

Nous y avons trouvé de nombreux animaux, tous plus fascinants les uns que les autres, avec des capacités d’adaptation à des conditions hivernales souvent très difficiles, qui sont tout simplement extraordinaires. Nous avons pu également observer des paysages très variés et d’une beauté à couper le souffle.

Bref, tout ce qu’il faut à un photographe de nature, pour pouvoir s’exprimer et s’extasier!

Les bisons, véritables stars du Yellowstone, sont ici chez eux et ils le font savoir. Pas forcément par la force mais tout simplement par leur stature imposante. Nous avons dû ainsi à maintes reprises, stopper la voiture, et passer de longs moments à attendre qu’ils veuillent bien s’écarter de la chaussée pour nous permettre de continuer notre chemin. Parfois cela peut provoquer de longues files de voitures et une attente indéfinie. 

Il est clair que pour eux aussi, emprunter la route déneigée, est bien moins pénible que de marcher dans une épaisse couche de neige fraiche.

J’ai fait cette image alors que nous passions tout près de l’un d’entre eux, à un moment où le troupeau a bien voulu nous laisser passer. Quelle émotion que de croiser un tel regard! Alors qu’il aurait pu très facilement anéantir notre véhicule d’un seul coup de tête, il s’est poussé délicatement et a « accepté » de partager son espace avec nous. 

C’est à croire que cette espèce n’est pas très rancunière quand on sait qu’on a failli la faire disparaitre il n’y a pas très longtemps. Pourquoi cette tolérance?

Nul ne le sait mais il serait bon de prendre quelques leçons de savoir vivre de la part de tels animaux et les appliquer à l’espèce humaine. Le monde n’en serait que meilleur!

Sans anthropomorphisme excessif, je ne peux m’empêcher de m’imaginer ce qu’il devrait penser de cette situation? Devrait-il être satisfait? Est-ce que ce calme apparent et probablement très provisoire devrait le combler de joie? Ou au contraire devrait-il être malheureux de ne plus voir personne? Déprimé, triste peut-être, qui sait? J’ai bien une idée mais…

Il est clair que l’arrêt brutal et quasi total de toutes les activités humaines, très polluantes, est une aubaine pour la nature et plus particulièrement la faune sauvage.

 C’est sans doute un répit très ponctuel pour la planète et la biodiversité, mais il permet de mettre en avant la résilience de la nature. En très peu de temps, elle est capable de reprendre ses droits, elle n’a définitivement aucun besoin de nous. C’est même l’inverse!

Espérons que l’homme, dans sa démesure et sa soif de pouvoir et de domination, saura toutefois en tirer les conséquences qui s’imposent! Ils doit comprendre et admettre que l’espèce humaine et la nature sauvage ne font qu’un, que nous sommes intimement liés à elle. 

Vivre en harmonie avec la nature n’est plus une fantaisie, mais c’est devenu une nécessité absolue!

 

Mon dernier séjour photo avant le confinement date du mois de février 2020, c’est assez récent et pourtant cela semble être une éternité! Tant de choses se sont passées depuis. A cette époque, nous sommes partis dans le plus vieux parc national du monde sans pouvoir imaginer une seule seconde ce qui allait se passer par la suite.

Nous avons parcouru le parc de Yellowstone à la recherche de sa faune et de ses magnifiques paysages enneigés. Pas si enneigés que ça d’ailleurs, car il n’a pas fait très froid cette année. Un peu comme partout dans le monde semble-t-il, faut-il y voir un signe? 

Nous y avons trouvé de nombreux animaux, tous plus fascinants les uns que les autres, avec des capacités d’adaptation à des conditions hivernales souvent très difficiles, qui sont tout simplement extraordinaires. Nous avons pu également observer des paysages très variés et d’une beauté à couper le souffle.

Bref, tout ce qu’il faut à un photographe de nature, pour pouvoir s’exprimer et s’extasier!

Les bisons, véritables stars du Yellowstone, sont ici chez eux et ils le font savoir. Pas forcément par la force mais tout simplement par leur stature imposante. Nous avons dû ainsi à maintes reprises, stopper la voiture, et passer de longs moments à attendre qu’ils veuillent bien s’écarter de la chaussée pour nous permettre de continuer notre chemin. Parfois cela peut provoquer de longues files de voitures et une attente indéfinie. 

Il est clair que pour eux aussi, emprunter la route déneigée, est bien moins pénible que de marcher dans une épaisse couche de neige fraiche.

J’ai fait cette image alors que nous passions tout près de l’un d’entre eux, à un moment où le troupeau a bien voulu nous laisser passer. Quelle émotion que de croiser un tel regard! Alors qu’il aurait pu très facilement anéantir notre véhicule d’un seul coup de tête, il s’est poussé délicatement et a « accepté » de partager son espace avec nous. 

C’est à croire que cette espèce n’est pas très rancunière quand on sait qu’on a failli la faire disparaitre il n’y a pas très longtemps. Pourquoi cette tolérance?

Nul ne le sait mais il serait bon de prendre quelques leçons de savoir vivre de la part de tels animaux et les appliquer à l’espèce humaine. Le monde n’en serait que meilleur!

En pensant à cela, je ne peux m’empêcher de m’imaginer ce qu’il devrait penser de cette situation? Devrait-il être satisfait? Est-ce que ce calme apparent et probablement très provisoire devrait le combler de joie? Ou au contraire devrait-il être malheureux de ne plus voir personne? Déprimé, triste peut-être, qui sait? 

Sans anthropomorphisme excessif, il est clair que cet arrêt brutal et quasi total de toutes les activités humaines, très polluantes, est une aubaine pour la nature et plus particulièrement la faune sauvage.

 C’est sans doute un répit très ponctuel pour la planète et la biodiversité, mais il permet de mettre en avant la résilience de la nature. En très peu de temps, elle est capable de reprendre ses droits, elle n’a définitivement aucun besoin de nous. C’est même l’inverse!

Espérons que l’homme, dans sa démesure et sa soif de pouvoir et de domination, saura toutefois en tirer les conséquences qui s’imposent! Ils doit comprendre et admettre que l’espèce humaine et la nature sauvage ne font qu’un, que nous sommes intimement liés à elle. 

Vivre en harmonie avec la nature n’est plus une fantaisie, mais c’est devenu une nécessité absolue!a

Mon dernier séjour photo avant le confinement date du mois de février 2020, c’est assez récent et pourtant cela semble être une éternité! Tant de choses se sont passées depuis. A cette époque, nous sommes partis dans le plus vieux parc national du monde sans pouvoir imaginer une seule seconde ce qui allait se passer par la suite.

Nous avons parcouru le parc de Yellowstone à la recherche de sa faune et de ses magnifiques paysages enneigés. Pas si enneigés que ça d’ailleurs, car il n’a pas fait très froid cette année. Un peu comme partout dans le monde semble-t-il, faut-il y voir un signe? 

Nous y avons trouvé de nombreux animaux, tous plus fascinants les uns que les autres, avec des capacités d’adaptation à des conditions hivernales souvent très difficiles, qui sont tout simplement extraordinaires. Nous avons pu également observer des paysages très variés et d’une beauté à couper le souffle.

Bref, tout ce qu’il faut à un photographe de nature, pour pouvoir s’exprimer et s’extasier!

Les bisons, véritables stars du Yellowstone, sont ici chez eux et ils le font savoir. Pas forcément par la force mais tout simplement par leur stature imposante. Nous avons dû ainsi à maintes reprises, stopper la voiture, et passer de longs moments à attendre qu’ils veuillent bien s’écarter de la chaussée pour nous permettre de continuer notre chemin. Parfois cela peut provoquer de longues files de voitures et une attente indéfinie. 

Il est clair que pour eux aussi, emprunter la route déneigée, est bien moins pénible que de marcher dans une épaisse couche de neige fraiche.

J’ai fait cette image alors que nous passions tout près de l’un d’entre eux, à un moment où le troupeau a bien voulu nous laisser passer. Quelle émotion que de croiser un tel regard! Alors qu’il aurait pu très facilement anéantir notre véhicule d’un seul coup de tête, il s’est poussé délicatement et a « accepté » de partager son espace avec nous. 

C’est à croire que cette espèce n’est pas très rancunière quand on sait qu’on a failli la faire disparaitre il n’y a pas très longtemps. Pourquoi cette tolérance?

Nul ne le sait mais il serait bon de prendre quelques leçons de savoir vivre de la part de tels animaux et les appliquer à l’espèce humaine. Le monde n’en serait que meilleur!

En pensant à cela, je ne peux m’empêcher de m’imaginer ce qu’il devrait penser de cette situation? Devrait-il être satisfait? Est-ce que ce calme apparent et probablement très provisoire devrait le combler de joie? Ou au contraire devrait-il être malheureux de ne plus voir personne? Déprimé, triste peut-être, qui sait? 

Sans anthropomorphisme excessif, il est clair que cet arrêt brutal et quasi total de toutes les activités humaines, très polluantes, est une aubaine pour la nature et plus particulièrement la faune sauvage.

 C’est sans doute un répit très ponctuel pour la planète et la biodiversité, mais il permet de mettre en avant la résilience de la nature. En très peu de temps, elle est capable de reprendre ses droits, elle n’a définitivement aucun besoin de nous. C’est même l’inverse!

Espérons que l’homme, dans sa démesure et sa soif de pouvoir et de domination, saura toutefois en tirer les conséquences qui s’imposent! Ils doit comprendre et admettre que l’espèce humaine et la nature sauvage ne font qu’un, que nous sommes intimement liés à elle. 

Vivre en harmonie avec la nature n’est aujourd’hui plus que jamais, plus une fantaisie, mais c’est devenu une nécessité absolue!

 

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